Le suicide, évoqué comme un choix délibéré et murement réfléchi, aux antipodes du fait divers. Décision ultime mais complètement assumée, dont il ne restera… rien. ! L’angoisse, les problèmes, la peur restent intérieurs, et sont juste traduits par l’ambiance volontairement sombre, le choix du Noir et Blanc et son traitement poussé, le titre « Au bout de la nuit ». Elle hésite peut-être encore… seul le modèle peut être flou. Un décor vide, une absence, juste le témoignage d’un éventuel passage à l’acte. Dans ses diptyques, Jean-Pierre Sepchat laisse au spectateur le choix de l’issue : refus ou fin…
Les photos sont réalisées avec la technique du light painting.